lundi 13 juin 2022

Macron sort affaibli devant leVéteran Mélenchon avec Nupes aux Legislatives

 


La lutte pour le pouvoir en France dans les cinq prochaines années sera entre deux : le président centriste, Emmanuel Macron, et le chef vétéran de la gauche anticapitaliste et eurosceptique, Jean-Luc Mélenchon.

Les listes de celui-ci et de Macron, réélu président en avril, étaient même au premier tour des législatives dimanche, marqué par une abstention record de 52,49%. Les #macronistes partent affaiblis. lors que la #NUPES réalise 6 101 968 voix (soit 26,8%), le ministère de l’intérieur ne lui attribue que 5 836 202 voix (soit 25,7%) pour faire apparaître artificiellement le parti de #Macron en tête. Un autre exemple xemple de manipulation des résultats. Jean-Hugues Ratenon siège 5 ans au groupe LFI à l’Assemblée. Il n’est pas classé « #NUPES » par Darmanin mais « divers gauche ». Il est arrivé en tête de la 5e circo de La Réunion.

 

Cependant, ils partent favoris au second tour dimanche prochain, pour être le groupe avec le plus de sièges à la nouvelle Assemblée nationale. Mais ils ont perdu environ sept points par rapport aux législatives d'il y a cinq ans. Et son groupe parlementaire sera plus petit que celui du mandat qui s'achève, ce qui risque de limiter sa marge de manoeuvre.

 

La liste Ensemble, de Macron, n’a été la plus votée, avec 25,75%, selon les données du ministère de l'Intérieur à l'issue du scrutin.

Juste derrière, avec un peu plus de 21 000 voix, la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (NUPES), coalition de gauche de Mélenchon, avec 25,66 %. En troisième position se trouve l'extrême droite du Regroupement national (RN), avec 18,68 %. Selon une projection de l'institut Ifop en nombre de sièges, les macronistes obtiendraient entre 275 et 310 députés : le seuil de la majorité absolue est de 289.

 

Mais les mélenchonistas, bien qu'ils n'aient pas réussi à être majoritaires à l'issue du second tour et ne pouvait donc pas désigner le futur premier ministre, deviendrait la première force d'opposition, avec entre 180 et 210 députés.

 

Ce serait un exploit considérable pour la gauche française après des années de divisions et des résultats ternes aux urnes. Le RN, selon le même institut, obtiendrait entre 10 et 25 députés.

Lors des précédentes élections législatives, en 2017, la candidature de Macron avait obtenu, au premier tour, 32,3 % des suffrages. L'ensemble des partis qui composent désormais la candidature de gauche ont alors ajouté 25,5%.

 

« On ne peut pas courir le risque de l'instabilité », a-t-il déclaré face à la force de Mélenchon. « Nous ne céderons pas aux extrêmes. »

Le candidat de gauche a, pour sa part, proclamé que « le parti présidentiel est vaincu et défait ». Et il a ajouté: J'appelle notre peuple à déclencher une vague dimanche prochain. Le 19 juin, au second tour, il sera décidé comment la France sera gouvernée dans les années à venir et de quel pouvoir

 

Macron dispose pour imposer son programme, qui comprend une réforme complexe des retraites. Si Macron obtient la majorité absolue à l'Assemblée nationale, il aurait les mains libres, comme ces cinq dernières années, pour appliquer son programme. Mais il est possible que la majorité ne soit que relative : c'est-à-dire que bien que les macronistes aient le groupe avec le plus de sièges, ils n'atteignent pas 289, la moitié plus un des 577.

 

Alors ils devront s'entendre avec d'autres forces , éventuellement avec la droite modérée . Troisième possibilité : que ce soit Mélenchon qui ait la majorité et qu'il oblige Macron à le nommer premier ministre.

Mélenchon a fondé toute sa campagne sur cette ambition. La France entrerait alors dans ce que l'on appelle, dans le jargon politique, « la cohabitation » : un président et un premier ministre de signes politiques différents.

 

La dernière cohabitation s'est déroulée entre 1997 et 2002, lorsque le président était le conservateur Jacques Chirac et le premier ministre, le socialiste Lionel Jospin.

Les sondages laissent cependant peu de chances de cohabitation. Macron est impopulaire auprès d'une partie importante de la population française et n'a pas bénéficié d'un délai de grâce après avoir été réélu en avril et avoir nommé un gouvernement intérimaire avec le technocrate de centre-gauche Borne comme Premier ministre.

 

Mais son rival à gauche n'est pas en meilleure position. Un sondage Ifop indique que 69% des Français ne souhaitent pas que Mélenchon soit Premier ministre. Les législatives sont, en réalité, 577 élections simultanées dans 577 circonscriptions pour élire 577 sièges. Chaque élection se déroule en deux tours.

 

Les deux candidats ayant obtenu le plus de voix dans chaque circonscription sont qualifiés pour la seconde (ceux qui ont obtenu plus de 12,5 %, non pas des votants, mais du nombre total d'inscrits, pourraient également se qualifier).

Les futurs députés seront les vainqueurs de chacun de ces duels. L'avantage de Macron au second tour est la position centrale qu'il occupe sur l'échiquier politique. Lorsqu'un candidat macroniste affronte un autre melenchoniste, le macroniste peut rassembler l'ensemble des voix du centre vers la droite, voire une partie de l'extrême droite. Et vice versa.

 

Quand un macroniste fait face à un candidat de l'extrême droite de Le Pen, il peut faire appel au vote de l'extrême gauche, de la gauche, du centre et de la droite modérée pour stopper l'extrême droite. Le risque pour Macron est que ce soient les candidats des extrêmes qui attirent le vote contestataire et celui des Français convaincus que le pouvoir du président doit être limité dans les cinq prochaines années.

En 2017, Macron a obtenu 348 députés à l'Assemblée nationale ; le droit traditionnel, 129 ; la gauche, 58 et Le Pen, huit.

 

Ces élections législatives éclaireront un tout autre hémicycle. La profonde transformation du paysage politique français, entamée il y a cinq ans avec la première victoire de Macron, se poursuit dans ces élections. L'abstention est ancrée en France à plus de 52,49%  Le taux d'abstention final pour le premier tour des élections législatives est de 52,49% selon des résultats définitifs du ministère de l'Intérieur. Jamais la participation n'avait été aussi faible pour un tel scrutin depuis le début de la Ve République.

C'est déjà une routine : rare est, depuis quelques années, l'élection où en France des records d'abstentionnisme ne soient pas battus. L'abstention de 53% aux élections de dimanche est la plus élevée lors d'un premier tour d'élections législatives depuis la fondation de la Ve République, le système constitutionnel actuel, en 1958.

Au premier tour de 2017, l'abstention a déjà battu un record en s'élevant à 51,3 %. Et il y a 10 ans, il avait atteint un niveau maximum de 42,8 %. Le désintérêt de plus de la moitié des électeurs s'explique par la lassitude électorale, après les deux tours présidentiels d'avril.

 

Mais la tendance remonte à loin. Aux mêmes élections présidentielles, l'abstention la plus élevée a été enregistrée dans une élection de ce type depuis 1969 : 28,01 %.

Quelque chose de similaire s'est produit lors des élections régionales de 2020, lorsque 66 % des électeurs ont évité de se rendre aux urnes : un record non seulement dans une élection régionale, mais dans n'importe quelle élection, à l'exception du référendum de 2000 pour raccourcir le mandat présidentiel de sept à cinq ans.

 

Les abstentionnistes sont plutôt les plus jeunes et les classes populaires, c'est pourquoi cela nuit surtout à l'extrême droite de Marine Le Pen et dans une moindre mesure à la gauche de Jean-Luc Mélenchon. Ceux qui ont tendance à se mobiliser davantage, en revanche, sont les retraités et les Français aux niveaux d'instruction et du pouvoir d’achat les plus élevés : les électeurs du président Emmanuel Macron. Qui sont les riches, les bourgeois, les cadres du CAC40, les banquiers, et les riches et ultra riches qui ne paient pas d’impôt sur les « très grandes Fortunes ». L’ISF concerne les personnes physiques, célibataires ou en couple, qui possèdent un patrimoine imposable dont la valeur nette est supérieure à un seuil fixé par la loi. Le seuil légal était de 4.730000 FRANCS Français en 1999, de €770000 euros en 2008, de 790000 euros en 2010 et 1300000 euros en 2012. Depuis 2013, le seuil d'entrée et les limites des différentes tranches du barème ne sont plus augmentés. Cet impôt a été supprimé par Emmanuel Macron qui a augmente la CGS des retraités et aussi le carburant, l’électricité, etc. de 60%.

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