La lutte pour le
pouvoir en France dans les cinq prochaines années sera entre deux : le
président centriste, Emmanuel Macron, et le chef vétéran de la gauche
anticapitaliste et eurosceptique, Jean-Luc Mélenchon.
Les listes de celui-ci
et de Macron, réélu président en avril, étaient même au premier tour des
législatives dimanche, marqué par une abstention record de 52,49%. Les #macronistes
partent affaiblis. lors que la #NUPES réalise 6
101 968 voix (soit 26,8%), le ministère de l’intérieur ne lui attribue que 5
836 202 voix (soit 25,7%) pour faire apparaître artificiellement le parti de #Macron en
tête. Un autre exemple xemple de manipulation des résultats. Jean-Hugues
Ratenon siège 5 ans au groupe LFI à l’Assemblée. Il n’est pas classé « #NUPES »
par Darmanin mais « divers gauche ». Il est arrivé en tête de la 5e
circo de La Réunion.
Cependant, ils
partent favoris au second tour dimanche prochain, pour être le groupe avec le
plus de sièges à la nouvelle Assemblée nationale. Mais ils ont perdu environ
sept points par rapport aux législatives d'il y a cinq ans. Et son groupe
parlementaire sera plus petit que celui du mandat qui s'achève, ce qui risque
de limiter sa marge de manoeuvre.
La liste
Ensemble, de Macron, n’a été la plus votée, avec 25,75%, selon les données du
ministère de l'Intérieur à l'issue du scrutin.
Juste derrière,
avec un peu plus de 21 000 voix, la Nouvelle union populaire, écologique et
sociale (NUPES), coalition de gauche de Mélenchon, avec 25,66 %. En troisième
position se trouve l'extrême droite du Regroupement national (RN), avec 18,68
%. Selon une projection de l'institut Ifop en nombre de sièges, les macronistes
obtiendraient entre 275 et 310 députés : le seuil de la majorité absolue est de
289.
Mais les
mélenchonistas, bien qu'ils n'aient pas réussi à être majoritaires à l'issue du
second tour et ne pouvait donc pas désigner le futur premier ministre,
deviendrait la première force d'opposition, avec entre 180 et 210 députés.
Ce serait un
exploit considérable pour la gauche française après des années de divisions et
des résultats ternes aux urnes. Le RN, selon le même institut, obtiendrait
entre 10 et 25 députés.
Lors des
précédentes élections législatives, en 2017, la candidature de Macron avait
obtenu, au premier tour, 32,3 % des suffrages. L'ensemble des partis qui
composent désormais la candidature de gauche ont alors ajouté 25,5%.
« On ne
peut pas courir le risque de l'instabilité », a-t-il déclaré face à la
force de Mélenchon. « Nous ne céderons pas aux extrêmes. »
Le candidat de
gauche a, pour sa part, proclamé que « le parti présidentiel est vaincu et
défait ». Et il a ajouté: J'appelle notre peuple à déclencher une vague
dimanche prochain. Le 19 juin, au second tour, il sera décidé comment la France
sera gouvernée dans les années à venir et de quel pouvoir
Macron dispose
pour imposer son programme, qui comprend une réforme complexe des retraites. Si
Macron obtient la majorité absolue à l'Assemblée nationale, il aurait les mains
libres, comme ces cinq dernières années, pour appliquer son programme. Mais il
est possible que la majorité ne soit que relative : c'est-à-dire que bien que
les macronistes aient le groupe avec le plus de sièges, ils n'atteignent pas
289, la moitié plus un des 577.
Alors ils
devront s'entendre avec d'autres forces , éventuellement avec la droite modérée
. Troisième possibilité : que ce soit Mélenchon qui ait la majorité et qu'il
oblige Macron à le nommer premier ministre.
Mélenchon a
fondé toute sa campagne sur cette ambition. La France entrerait alors dans ce
que l'on appelle, dans le jargon politique, « la cohabitation » : un
président et un premier ministre de signes politiques différents.
La dernière
cohabitation s'est déroulée entre 1997 et 2002, lorsque le président était le
conservateur Jacques Chirac et le premier ministre, le socialiste Lionel
Jospin.
Les sondages
laissent cependant peu de chances de cohabitation. Macron est impopulaire
auprès d'une partie importante de la population française et n'a pas bénéficié
d'un délai de grâce après avoir été réélu en avril et avoir nommé un
gouvernement intérimaire avec le technocrate de centre-gauche Borne comme
Premier ministre.
Mais son rival à
gauche n'est pas en meilleure position. Un sondage Ifop indique que 69% des
Français ne souhaitent pas que Mélenchon soit Premier ministre. Les
législatives sont, en réalité, 577 élections simultanées dans 577
circonscriptions pour élire 577 sièges. Chaque élection se déroule en deux
tours.
Les deux candidats
ayant obtenu le plus de voix dans chaque circonscription sont qualifiés pour la
seconde (ceux qui ont obtenu plus de 12,5 %, non pas des votants, mais du
nombre total d'inscrits, pourraient également se qualifier).
Les futurs
députés seront les vainqueurs de chacun de ces duels. L'avantage de Macron au
second tour est la position centrale qu'il occupe sur l'échiquier politique.
Lorsqu'un candidat macroniste affronte un autre melenchoniste, le macroniste
peut rassembler l'ensemble des voix du centre vers la droite, voire une partie
de l'extrême droite. Et vice versa.
Quand un
macroniste fait face à un candidat de l'extrême droite de Le Pen, il peut faire
appel au vote de l'extrême gauche, de la gauche, du centre et de la droite
modérée pour stopper l'extrême droite. Le risque pour Macron est que ce soient
les candidats des extrêmes qui attirent le vote contestataire et celui des
Français convaincus que le pouvoir du président doit être limité dans les cinq
prochaines années.
En 2017, Macron
a obtenu 348 députés à l'Assemblée nationale ; le droit traditionnel, 129 ; la
gauche, 58 et Le Pen, huit.
Ces élections législatives
éclaireront un tout autre hémicycle. La profonde transformation du paysage
politique français, entamée il y a cinq ans avec la première victoire de
Macron, se poursuit dans ces élections. L'abstention est ancrée en France à
plus de 52,49% Le taux d'abstention
final pour le premier tour des élections législatives est de 52,49% selon
des résultats définitifs du ministère de l'Intérieur. Jamais la participation
n'avait été aussi faible pour un tel scrutin depuis le début de la Ve
République.
C'est déjà une
routine : rare est, depuis quelques années, l'élection où en France des records
d'abstentionnisme ne soient pas battus. L'abstention de 53% aux élections de
dimanche est la plus élevée lors d'un premier tour d'élections législatives
depuis la fondation de la Ve République, le système constitutionnel actuel, en
1958.
Au premier tour
de 2017, l'abstention a déjà battu un record en s'élevant à 51,3 %. Et il y a
10 ans, il avait atteint un niveau maximum de 42,8 %. Le désintérêt de plus de
la moitié des électeurs s'explique par la lassitude électorale, après les deux
tours présidentiels d'avril.
Mais la tendance
remonte à loin. Aux mêmes élections présidentielles, l'abstention la plus
élevée a été enregistrée dans une élection de ce type depuis 1969 : 28,01
%.
Quelque chose de
similaire s'est produit lors des élections régionales de 2020, lorsque 66 % des
électeurs ont évité de se rendre aux urnes : un record non seulement dans une
élection régionale, mais dans n'importe quelle élection, à l'exception du
référendum de 2000 pour raccourcir le mandat présidentiel de sept à cinq ans.
Les
abstentionnistes sont plutôt les plus jeunes et les classes populaires, c'est
pourquoi cela nuit surtout à l'extrême droite de Marine Le Pen et dans une
moindre mesure à la gauche de Jean-Luc Mélenchon. Ceux qui ont tendance à se
mobiliser davantage, en revanche, sont les retraités et les Français aux
niveaux d'instruction et du pouvoir d’achat les plus élevés : les électeurs du
président Emmanuel Macron. Qui sont les riches, les bourgeois, les cadres du
CAC40, les banquiers, et les riches et ultra riches qui ne paient pas d’impôt
sur les « très grandes Fortunes ». L’ISF concerne les personnes
physiques, célibataires ou en couple, qui possèdent un patrimoine imposable
dont la valeur nette est supérieure à un seuil fixé par la loi. Le seuil légal
était de 4.730000 FRANCS Français en 1999, de €770000 euros en 2008, de 790000
euros en 2010 et 1300000 euros en 2012. Depuis 2013, le seuil d'entrée et les
limites des différentes tranches du barème ne sont plus augmentés. Cet impôt a
été supprimé par Emmanuel Macron qui a augmente la CGS des retraités et aussi
le carburant, l’électricité, etc. de 60%.
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